Les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 31 août, qu’ils ne financeraient plus l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, en estimant que le travail de l’UNRWA, qui assiste plus de trois millions de personnes, était « irrémédiablement biaisé ».
Car Washington estime désormais que ce programme œuvrant dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ainsi qu’ au Liban et en Jordanie, est aussi un outil anti-israélien.
Mais il n’y a pas que le volet humanitaire : Washington avait aussi récemment décidé d’annuler plus de 200 millions d’aide bilatérale aux Palestiniens. Dans ces conditions, quel rôle les Etats-Unis pourront-ils désormais jouer dans le processus de paix ?
Malgré la volonté affichée par Donald Trump, difficile de les imaginer comme médiateurs. C’est ainsi l’avenir de la région qui semble plus fragile que jamais.
L’OLP condamne, l’ONU regrette
« Nous rejetons et condamnons cette décision américaine dans son intégralité », a réagi, dans un communiqué, le négociateur en chef palestinien et secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, qui demande aux autres pays de soutenir l’agence onusienne.
De son côté, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué, également par communiqué, « regretter » la nouvelle décision américaine concernant l’UNRWA qui « fournit des services essentiels aux réfugiés palestiniens et contribue à la stabilité de la région ».