Violences faites aux femmes: l’association des femmes juristes plaide pour le durcissement des peines

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L’association des femmes juristes sénégalaises (Ajs) veut des sanctions plus sévères contre les auteurs des certaines violences faites aux femmes. C’est ce qu’elle a fait savoir lors de sa table ronde sur les conventions ratifiées et signées par le Sénégal, et qui, jusque-là, ne sont pas appliquées.

L’Ajs qui lutte pour la promotion des droits des femmes et des filles s’est réunie pour trouver réponse à la question « pourquoi » certaines conventions signées et ratifiées par le Sénégal tardent à être appliquées. A cette occasion, l’association  demande aux autorités de corser les sanctions appliquées aux auteurs de certaines violences.

« Il y a certains droits qui sont consacrés dans ces conventions et qui ne sont pas encore appliqués au Sénégal. Et l’objet de cette table ronde est de savoir pourquoi », avance la présidente de l’association des femmes juristes sénégalais. Fatoumata Guèye Ndiaye poursuit : « Nous voulons aujourd’hui essayé d’avoir l’éclairage des praticiens du droit et des théoriciens sur comment appliquer ces conventions ».

Ces défenseures du droit souhaitent ne plus voir une femme violentée. Sur ce, elles appellent les autorités à durcir la répression contre les auteurs des violences.

Ces femmes juristes qui se sont réunies pour parler des violences faites aux femmes n’ont pas voulu se prononcer sur l’affaire Aïda Mbacké, cette femme qui a aspergé de l’essence sur mari avant de le brûler vif pour, selon certaines informations, pour une histoire de jalousie.

Source : PressAfrik.com

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