TRANSPARENCE BUDGÉTAIRE : M. Bruno Imbert du FMI souligne « les organismes qui entravent le processus de la transparence budgétaires en Afrique Francophone et subsaharienne. »

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Une série d’échanges sur les enjeux de la  transparence budgétaire en Afrique Francophone interpelle au plus haut point le Fond Monétaire international en à croire sa représentante, Madame M. Bruno Imbert qui dans son allocution lors de l’atelier sur la transparence budgétaire en Afrique Francophone tenu à Dakar ce 31 janvier 2019 souligne : «les organismes qui entravent le processus de la transparence budgétaire en Afrique Francophone et subsaharienne.» elle a fait cette déclaration ce jeudi, à l’occasion de l’atelier portant sur la transparence budgétaire en Afrique francophone.

Pour la représentante du FMI, la question la transparence budgétaire en Afrique est un sujet majeur en Afrique subsaharienne. Car, elle laisse entendre  que : «  les bénéfices issues de la transparence budgétaires peuvent être extrait car, celles-ci peuvent constituer  moyen de rétablir la confiance des institutions publiques, améliorer la crédibilité budgétaire et financière et surtout encourager les investisseurs ». Ainsi, elle poursuit que : «  les différents travaux  de le FMI ont mise en évidence qu’environs 1/3 des recettes budgétaires ne sont pas biens rapportées car collectées par des organismes ne relevant pas l’administration centrale.  M. Bruno Imbert laisse entendre que : « les agences, les collectivités locales, sociétés publiques et les organismes de sécurité sociale, de même que les banques nationales. Ces organismes ont accumulé en si peu de temps un peu plus d’un quart de bénéfices que le secteur public ». note-t-elle

En outre, c’est face à cette situation que : «  très peu de pays en Afrique subsaharienne publient les l’état de leurs finances publiques sur un périmètre couvrant l’ensemble du secteur public ». déclare Madame Imbert du FMI

Dans ce contexte,  il demeure important de renforcer la transparence budgétaire en visant les trois objectifs qui sont : rendre une image plus précise, et complexe de la situation financière de l’Etat (i). Mieux apprécier les coûts et les implications les politiques publiques aux citoyens et acteurs en leur fournissant les informations nécessaire pour rendre les gestionnaires responsables et redevables.  A cet-effet, le Fmi  a élaboré le code de transparence budgétaire et le cadre d’évaluation qui l’accompagne. Ces documents seront présentés au cour de cet atelier et permettent d’apprécier le niveau de transparence des informations budgétaires sous quatre axes, 1er axe : la communication des informations, 2ém axe : la révision et la budgétisation, 3ém axe : l’analyse et la gestion des risques budgétaires enfin le 4ém axe : les recettes issues des ressources naturelles ». Conclut-elle.

Meme son de cloche Pour Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l’UE en république du Sénégal : «  ce partenariat illustre notre volonté commune de promouvoir des institutions responsable et transparentes et de favoriser un processus décisionnel participatif au bénéfice de citoyens actifs en cohérence avec l’Agenda 2030 pour le Développement Durable.

C’est dans ce contexte que l’UE s’inscrit dans la logique de : « rejoindre pleinement l’importance centrale sur la question de la transparence dans la relation entre l’Etat, et  plus largement, le secteur public et les citoyens et les acteurs économique et sociaux. Avant d’ajouter que : « cette exigence de transparence, à laquelle les pouvoirs publics se doivent de répondre est indispensables au maintien d’une relation de confiance entre l’Etat et les citoyens, confiance à son tour nécessaire, tant pour l’exercice de la vie de la démocratie, que le développement socio-économique, et au premier chef pour l’investissement privé

 

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