La Bourse de Francfort évoluait mardi 6 février en forte baisse (Dax:-2,03%) dans la foulée des plongeons des Bourses américaine et japonaise.
Tokyo, et la plupart des bourses asiatiques ont plongé ce 6 février, dans le sillage de Wall Street. Les principales bourses européennes ont suivi et ouvert nettement dans le rouge. La crainte de l’inflation a en effet mis le feu aux poudres. La publication aux États-Unis du rapport mensuel sur l’emploi, vendredi 2 février, et l’annonce d’une augmentation significative des salaires en janvier a eu un effet dévastateur sur les marchés.
Au Japon, la Bourse a clôturé sur une baisse de 4,7%, une réplique de la violente correction qu’a subi hier la bourse américaine, -4,6% pour le Dow Jones, du jamais vu depuis 2011. Sidney, Séoul, Hong Kong et Shangaï ont aussi été affectées par ce retournement des marchés américains.
La Bourse de Paris a ouvert, sans surprise, en forte baisse (-3,43%). Le CAC 40 a perdu 1,33% à 5 215,75 points vers 8h55 TU. Les autres pays européens sont également touchés : -3,5% à Londres, -3,58% à Francfort, -3,3% à Madrid, -3,6% à Amsterdam.
C’est un phénomène assez normal puisque les marchés boursiers envisagent toujours le futur, et si le futur devient plus stable, plus plat, naturellement, les bourses intègrent cette platitude.
Les marchés d’actions prennent peur parce qu’ils voient poindre le retour de l’inflation. Le détonateur a été la hausse des salaires américains annoncée vendredi 2 février et hier la hausse du marché de la dette a alimenté cette crainte. Si les salaires remontent, la Banque centrale des Etats-Unis va relever les taux d’intérêt, le loyer de l’argent, cela veut dire pour les investisseurs que l’argent facile va commencer à s’assécher. C’est bon pour l’économie, pour éviter la surchauffe, mais cela va rogner les gains des boursicoteurs.
D’où ce coup de mou des bourses mondiales.