Pollution: du mieux dans le ciel pékinois

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A Pékin, le ciel s’éclaircit. La capitale chinoise, pourtant tristement célèbre pour sa pollution de l’air, est en train de remporter la « bataille » pour le ciel bleu. En tout cas si l’on en croit les chiffres publiés par le bureau de l’Environnement.

Avec notre correspondante à Pékin,

« Il faut remporter la guerre sans merci pour préserver un ciel bleu », avait martelé, en octobre, le numéro un chinois. Aujourd’hui, la victoire semble à portée de main, tout au moins dans la capitale où la concentration des dangereuses particules fines a baissé de plus de 20 % par rapport à 2016. L’objectif de rester en dessous de la barre de 60 microgrammes par mètre cube d’air est donc atteint.

Un objectif pourtant modeste par rapport à l’OMS qui met en garde contre une exposition de plus de 10 microgrammes sur un an.

Les autorités mettent en avant les 226 jours de « ciel bleu » en 2017. Mais là, aussi l’enthousiasme est à prendre avec des pincettes, car même avec 100 microgrammes de particules fines, la qualité de l’air reste « bonne » aux yeux de la municipalité.

Noël sans chauffage

Toujours est-il que Pékin a mis en place des mesures radicales : des milliers d’usines ont dû fermer ou déménager, et au moins trois millions de foyers ont été contraints de passer du charbon au gaz, plus cher et pas encore disponible partout. Résultat : beaucoup de Chinois ont passé Noël sans chauffage.

Mais les 22 millions d’habitants de Pékin font preuve d’optimisme : la vente des masques de protection contre la pollution est en chute libre.

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