LES AIGUILLEURS DU CIEL À L’AIBD : reprennent du service

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La fin de la grève des aiguilleurs du ciel à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) et l’exclusion des pro-Khalifa Sall du Parti socialiste (PS) sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus samedi à l’APS.

Le trafic était perturbé vendredi à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass à cause d’une grève de 24 heures déclenchée par les aiguilleurs du ciel qui réclament de meilleures conditions de travail.
L’AIBD a été inauguré le 7 décembre dernier par le président Macky Sall, en présence de ses homologues du Gabon Ali Bongo Ondimba, de la Gambie Adama Barrow et de la Guinée-Bissau José Mario Vaz et du Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe Patrice Trovoada.
‘’Après près de 24h de grève entrainant une paralysie des activités de l’AIBD, les aiguilleurs du ciel de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) qui réclament de meilleures conditions de travail ont repri du service afin de donner la possibilité à l’Etat de prendre langue avec l’ASECNA pour trouver des solutions à leurs revendications’, écrit Le Soleil.
Dans le journal, Mame Alioune Sène, président du Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (SACS) déclare : ‘’La grève devait durer 24 h renouvelables, mais sur demande du Premier ministre (Mahamad Dionne), on a décidé de suspendre le mot d’ordre afin de donner la possibilité à l’Etat de pouvoir prendre langue avec l’ASECNA dans le seul but de mettre les contrôleurs aériens dans de meilleures conditions de travail et leur permettre de continuer à assurer la sécurité de la navigation aérienne’’.
Parlant de la fin de ce mouvement, Libération écrit : ‘’Mahamad Dionne +rouvre+ le ciel’’.
Le journal Enquête revient sur ‘’24 heures de chaos à l’AIBD’’. ‘’Cauchemardesque ! C’est le mot qui sied pour qualifier la situation vécue ces dernières 24h par les voyageurs à l’AIBD de Diass (…)’’, selon le quotidien qui évoque un ‘’calvaire’’ marqué par ‘’le silence des compagnies aériennes, le manque de chariot, la cherté des repas, l’absence d’hôtels aux alentours de l’aéroport, mais surtout le déficit de communication’’.
Pour Walfadjri, ‘’L’Etat perd le contrôle’’ avec cette grève des aiguilleurs du ciel et ajoute que l’AIBD ‘’fait le plein d’amateurisme’’.
L’Observateur fait une ‘’plongée dans l’enfer de l’AIBD’’ et parle de ‘’24h de de calvaire’’. ‘’D’habitude, (un aéroport) est grouillant de monde, de bruit, de gens qui vont et viennent, d’annonces grésillantes, d’avions qui atterrissent ou décollent’’, souligne L’OBs.
Mais, à Blaise Diagne, vendredi, à 50 km de Dakar, ‘’c’est le calme. Non loin de celui qui couve la tempête, mais de ceux qui confinent à la résignation’’.
‘’Chez la centaine de passagers cloués au sol depuis jeudi à 23h 59, début de la grève des aiguilleurs du ciel, aucun mouvement intempestif. Assis au sol, adossés aux vitrines, affalés sur les sièges ou couchés dans des lits de fortune faits de bagages empilés, ils ne laissent aucune émotion. Sinon la fatigue d’avoir eu à passer une nuit et une journée entière dans de situations inconfortables’’, rapporte le quotidien.

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