Si y’a quelqu’un sur qui « l’insulteur public » peut compter, c’est bien l’opinion internationale. En effet, les défenseurs des droits de l’Homme, la Cour suprême des États-Unis et la Cour d’appel d’Orléans ont adressé des correspondances aux autorités sénégalaises pour exiger la tenue du procès de d’Assane Diouf.
Pas moins de neuf lettres ont été adressées à Dakar, a révélé le journal «Les Echos». D’abord, le 27 février dernier, c’est le secrétaire général d’Amnesty international qui dénonce l’injustice que subirait Assane Diouf. Le 9 mars, le commissaire des Nations-Unis pour les réfugiés saisit les autorités sénégalaises pour s’inquiéter de la situation. Ensuite, le 9 avril, le procureur général américain et directeur exécutif de Human Rights, Kenneth Roth, écrit au ministère de la Justice pour s’enquérir des lenteurs de l’affaire.