La chronique du Lundi : Le Sénégal à l’heure du « Zeuzeul » Politique ( Par Khalifa A. N’diaye)

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« Trop de politique tue la politique. » Un jour un sage avait dit qu’il est inadmissible de voir cette cacaphonie politique dans ce petit étendu de terre qu’est le Sénégal.
Notre pays ressemble à un volcan qui s’apprête à entrer en éruption en laissant échapper ses cendres. De part et d’autre des deux camps chacun affûte ses armes, bande les muscles et se prépare au combat frontal. Un Mortal Kombat où tous les coups seraient permis et que l’aboutissement c’est l’élimination de l’autre voire sa mort. C’est un vrai environnement tintamarresque à l’image de Khady Niang qui danse le « Zeuzeul » love. Comme qui dirait les All Blacks prêts à affronter leur adversaire. Que de bruits bizarres et inutiles.
On ne saurait être satisfaits de ce qui est entrain de se défiler sous nos yeux.  Des menaces par ci, des insultes par là, hélas le climat est délétère. A-t-on besoin de ça ?  Après tout c’est toujours le Sénégal. Le pouvoir comme l’opposition tous seront responsables de cette violence rampante.
Il est déplorable de constater aujourd’hui de grandes autorités avancer de fausses allégations uniquement pour sauver leur poste. Le comportement n’est plus exemplaire c’est comme le sauve qui peut. Tous cherchent à démolir l’autre, le retenu n’est plus au rendez-vous car le parrainage est passé par là. À mon avis cette loi est, sans risque de me tromper, un moyen de positionnement politique. C’est la seule raison qui explique ces sorties fallacieuses de certains qui ne parviennent pas à mobiliser de parrains.
À quoi bon de vouloir gérer un pays si l’on est pas capable de cultiver la paix ?  La sécurité incombe aux forces de sécurité donc Monsieur le Directeur de la Police l’urgence même si c’est dans les réseaux sociaux mais le plus important aujourd’hui c’est d’essayer d’assainir le climat politique. Il est impérative de recadrer les débats hostiles qui pourraient finir par semer le Chao. Les leaders politiques de tout bord votre devoir est de montrer la voie de l’apaisement à vos militants et nos de se transformer en lutteurs. Le monde de la politique ne devrait pas être le monde de la lutte.
Montrez nous comment faire développer le Sénégal et non comment démolir l’adversaire. Car l’intérêt général doit être favorisé  sur l’intérêt partisan.
La Patrie avant la Parti.

Khalifa Ababacar Ndiaye

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