Le nouveau Code de la presse dont les décrets d’application tardent à être publiés, inquiète les journalistes. Surtout cet article 192 qui donne pouvoir au gouverneur et préfet de faire cesser les activités de tout média jugé « fautif ».
Pour d’aucuns, le Code de la presse est répressif à cause de ses nombreux articles destinés à sanctionner les journalistes.
Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur, éprouve lui de l’inquiétude au sujet de cette force de frappe et du préfet et du gouverneur qui ont la possibilité de fermer, à tout moment, une télévision, une radio….
« Le danger dans tout ça, ce que quand le préfet va le décider, personne n’est au courant. Cela n’est pas bien, c’est une menace sur la presse », déplore-t-il jeudi au téléphone de Senego.
Mais, constate le journaliste-formateur, malgré tout ce qui a été changé dans le Code qui à limité un peu les acquis en termes de liberté etc. il souligne avoir « l’impression qu’on a toujours peur du Code, je ne sais pas pourquoi ».
Et quid des décrets d’application du Code?
« Où est-ce que ça coince ? Je ne sais même pas si la loi a été promulguée. Il y a trois mois,explique . Bakhoum, elle ne l’était pas. Les décrets d’application sont extrêmement importants, mais ça ne peut coincer qu’ à cet endroit, le président de la République qui décide des décrets d’application. Mais certains diront que nous préférons un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».