« Mais pour éviter que les gens y voient une affaire politique, il a préféré attendre cette étape du processus pour signer ce décret. Et pire même, il pouvait le révoquer dès sa condamnation en première instance. Ce décret il faut donc l’analyser sur plusieurs aspects » a-t-il laissé entendre.
« Avec ce décret l’État veille au bon fonctionnement du conseil municipal au profit des populations. Cette sanction administrative n’est pas la première de l’histoire de l’administration sénégalaise, elle tire les conséquences des poursuites judiciaires vidées par les juridictions de fond. Ce décret permet donc une prise en main des affaires de la ville car l’absence du maire compromet le bon fonctionnement du conseil municipal. Condamné, il n’a plus d’autorité physique et morale pour administrer la ville de Dakar » fera t-il encore savoir.
Pour finir, le Dr Diop de rappeler aux partisans de Khalifa Sall qu’un acte administratif quel qu’il soit , peut être susceptible de recours pour excès de pouvoir devant la cour suprême , et que donc l’espoir est encore permis pour eux.
