Crise d’hystérie fréquente à Diourbel, les avis sont partagés entre mystére et nature

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La question qui taraude les esprits et  qui n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante est celle-ci : causes mystique ou naturelle ?
En tout cas au CEMT de Diourbel il ne se passe pas un seul jour où les éléments des Sapeurs-pompiers ne sont pas intervenus pour évacuer des élèves , surtout des filles en crise d’hystérie ou pour évanouissement. Si pour certains cas, les parents avouent que ces crises relèvent de mystique, d’autres par contre, tout comme les membres de l’administration et du corps professoral ne trouvent pas de réponse à cette situation préoccupante qui compromet carrément l’avenir de ces élèves. Certains sont contraints d’arrêter leurs études pour aller se faire soigner, d’autres, qui manquent de moyens en font les frais avec des crises sporadiques, mais régulières.
Malick Faye est un tradipraticien-botaniste qui donne son avis sur la situation. » Nous sommes en Afrique et ici au Baol, nos arrières- parents accordaient un crédit aux pratiques mystiques appelées  » tuur » et ces derniers protégeait les familles. De nos jours, les gens ont tendance à les négliger et cela ne pardonne pas pour ceux qui le savent. En plus tous les espaces qu’occupaient les djinns sont aujourd’hui habités par les humains et ce mélange hétéroclite est source de tout ce que nous voyons actuellement. »
A la question de savoir pourquoi seulement les filles, Malick Faye rappelle « Dieu a créé les humains et les djinns et nous cohabitons, mais le commun des mortels n’a pas la possibilité de les voir. Un djinn mâle peut tomber amoureux d’une fille et sa copine djinn, par jalousie peut ainsi rendre la vie difficile à l’être humain . Surtout que nos filles leur facilitent la tâche en portant des tenues extravagantes, faisant attirer l’attention sur elles. «
Malick Faye recommande ainsi » de ne pas banaliser ce que nos grands parents nous ont légué ,mais surtout aussi de chercher dans le Saint- Coran de la protection contre ces esprits maléfiques qui sont bien présents parmi nous.
En tout état de cause, le phénomène des crises continuent d’alimenter les grand places de la capitale du Baol en ciblant surtout les jeunes filles.
Chez ces dernières, le mode d’habillement semble être la cause principale. Djiné Maimouna continue de régner en maitre même si nos coutumes et us sont toujours une réalité d’autres soutiennent le contraire.
Xibaaru

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