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Depuis 1960 ,date historique où la France a décidé en principe de ne plus s’immiscer dans nos affaires en tant qu’ état souverain traitant avec un autre état souverain , un sentiment de fierté et de soulagement s’est vite emparé de nos populations en quête de souveraineté et de développement. Mais au moment où on pensait que désormais il nous était loisible de nous déterminer et décider en toute indépendance de notre sort de notre destin et de nos choix notamment économique , l’on s’est aperçu avec une grande désillusion que cette indépendance tant célébrée n’était que relative voire un leurre ou un simple mirage et que la longue marche vers l’indépendance ne faisait que commencer. Pire, la situation était encore plus compliquée pour les populations puisqu’en plus des occidentaux , il fallait se battre contre des adversaires plus sournois , plus imprévisibles parceque disposant de tous les pouvoirs de décision et de coercition , c’est à dire nos propres dirigeants qui sont pourtant censés défendre nos intérêts.Ainsi , notre souveraineté et nos acquis de haute lutte se trouvent remis en question avec l’accession au pouvoir d’un président -politicien surnommé par certains observateurs politiques » le sous préfet » de la France pour service dévoué rendu à la France. En effet , sur le plan économique , la préférence étrangère notamment française est plus perceptible que la préférence nationale , et de ce point de vue, les preuves sont accablantes : monnaie coloniale CFA arrimée à l’Euro, Orange, Necotrans , SDE, Alstom , Fonroche ,Total ,Gemalto , Auchan, et bientôt Carrefour selon certaines indiscrétions bref, tous les marchés sont quasiment attribués à l’ancienne puissance coloniale.Tout ceci , dans une concurrence déloyale des entreprises nationales qui doivent se débrouiller comme elles peuvent pour faire face à ce péril économique des multinationales .D’ailleurs selon les dires du président lui même , les multinationales sont toujours les bienvenues puisqu’elles sont courageuses et bénéfiques pour nos économies car ce n’est pas évident si l’on en croit le Président Macky Sall d’investir dans un contexte de guerre et d’instabilité politique qui caractérisent nos pays et nos démocraties.Voilà, en toute beauté et en toute indépendance , le début d’une recolonisation économique parrainée par nos propres dirigeants.
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El Hadj Kassé: « Le Président fait deux mandats, un point un trait »