En marge de la célébration du XIIème A.G de la Fédération Interafrique des Assureurs Conseils tenue ce lundi à l’hôtel Pullman de Dakar a servi de tribune au Ministre conseillé auprès du Ministre de l’Economie des Finances et du Plan, Chargé du Budget, Monsieur Birima Mangara de soutenir que : « face aux mutations digitales et ses imprévues, le secteur des assurances doit sortir du conservatisme et du repli de soi pour servir de cadre d’échanges féconds pour l’Afrique afin de rayonner au plan national comme international. »
Aujourd’hui, l’enjeu principal que le secteur fait face est celui de l’adaptation aux transformations digitales imprévues notamment celle induite par les nouvelles technologies et leur impact sur le comportement des consommateurs de services. Car explique-t-il : « l’ère des mutations digitales introduit un ensemble de nouveaux risques et donc de besoins de sécurité, mais aussi de clients de type nouveau plus exigeants. IL est important que votre secteur de s’adapter et d’innover, et ce besoin s’impose davantage aux Assureurs Conseils que vous êtes en tant que interface entre les clients et les compagnies d’Assurance preneurs, des risques de prendre en charge et d’orienter les consommateurs au mieux de leurs intérêts et besoins de sécurité ». Dixit le représentant du ministre de l’Economie des Finances et du Plan
C’est dans cette logique que cette XIIème AG des Assureurs Conseils, à travers des panels va essayer de tracer de nouvelles orientations. Car, il est de leur ressort : « d’apporter des réponses adaptées à toutes les mutations et changements imprévues qui viendraient affecter le sort de vos assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance ». Avant d’ajouter, au regard de la qualité des participants, je suis convaincu que : « des orientations et approches pertinentes seront formulées pour y faire, avec la contribution de vos partenaires les Assureurs, mais aussi le régulateur. »
Par ailleurs, Monsieur Mangara se réjouit de constater au-delà du thème central « Le courtage d’assurances faces aux mutations digitales», des questions aussi fondamentales que l’assainissement du secteur de distribution ou encore la couverture de la maladie universelle de nos populations occuperont une bonne partie de travaux. »
