Abdoulaye Makhtar Diop a-t-il revu sa posture après le discours guerrier qu’il avait tenu à l’annonce d’une plainte contre sa personne par Pierre Goudiaby Atépa ? Tout semble le croire puisque le chef de la Collectivité Léboue a indexé un vice de forme pour justifier le retour à l’envoyeur de la citation directe que lui avait décernée un huissier de la part de Atépa et Cie.
A la réception du dossier, renseigne l’As, le parlementaire qui avait pourtant demandé à ce qu’on fasse fi de son immunité, a revu sa position. Car, M. Diop a demandé à ce qu’on mentionne les titres de «député» et «chef suprême de la collectivité léboue» dans la prochaine citation directe s’ils veulent qu’il réponde et précise sa pensée.
Commentant la sortie des Cadres casamançais sur le massacre qui avait fait de nombreux morts, Abdoulaye Makhtar Diop avait déclaré : «tout ce qui s’est passé dans les 72 heures ou les 96 heures après est également extrêmement choquant, car sur les plateaux de télévision, on a entendu des déclarations qui m’ont poussé moi, Abdoulaye Makhtar Diop, à me poser des questions de savoir si ceux qui parlaient n’étaient pas des plénipotentiaires des rebelles».
Le député qui se prononçait lors d’une émission sur la TFM, avait ajouté : «quand on entend Pierre Goudiaby Atépa, Moussa Cissé et Khatab Bodian, on est choqué».
Ces derniers qui se sont sentis diffamés ont déposé une plainte avant de réclamer 500 millions de francs Cfa en guise de dommage et intérêt.