Connu pour sa propension à appeler le chat par son nom, le député Bougazelli, qui s’exprimait lors d’un grand meeting organisé, ce week-end, en son honneur, par la communauté Diola de Guédiawaye, révèle : « Je n’avais pas voté la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall, car j’estimais qu’il n’était pas de mon devoir de sacrifier un concitoyen sur l’autel de considérations politiciennes réductrices. Un responsable qui a osé m’interpeller sur ma posture l’a amèrement regretté. Les contradictions internes au Parti socialiste ne doivent pas avoir des incidences négatives sur la marche de l’Apr et celle du pays. A mon humble avis, Khalifa Sall n’a pas un poids politique consistant pour inquiéter la mouvance présidentielle ».