Un pays n’est émergent que lorsque sa population parvient au moins à avoir facilement accès aux services sociaux de base. On a beau chanter l’émergence mais il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce sens.
Le constat est là et est général partout les maux persistent et la souffrance est profonde. Qu’on ne nous parle pas de croissance à 7% quand cette croissance là est portée par les télécommunications et les banques. Et malheureusement c’est deux secteurs qui portent notre croissance sont contrôlés par des étrangers. Celà donne raison à ceux qui parlent de croissance extravertie. Notre économie est malade.
L’école souffle de sa belle souffrance. Personne n’ose imaginer au 21e siècle que le Sénégal traîne plus de 6000 abris provisoires. Des classes qui empêchent tout confort à ces malheureux apprenants. Ils font face à toutes calamités à l’intérieur de ces abris qui finissent par devenir définitifs. Et l’État préfère injecter 656 milliards pour un TER dont la population concernée ne fait pas 10% alors que de pauvres enfants étudient difficilement dans des classes en palissades. L’école est malade.
La santé est plus souffrante que les malades dans un Sénégal émergent où le plateau médical n’est pas relevé pour la plupart des hôpitaux. Tous les grands spécialistes sont regroupés dans la capitale et le Sénégal de l’intérieur alors. Il manque une politique de motivation pour que ces spécialistes puissent accepter de servir dans les autres hôpitaux régionaux. À l’heure actuelle les femmes rurales continuent à accoucher chez-elle. Les malades sont jusqu’à présent transportés par des charrettes. Combien coûte une Ambulance ?
Les cultivateurs ne vivent pas des fruits de leurs sueurs. Ils sont laissés à la merci des opérateurs. Les Chinois achetaient le kg de l’arachide à 300 fcfa donc on se désole de vous voir se glorifier de vos 210 fcfa le kg. Et pis encore vos services n’achètent pas les récoltes et ces pauvres paysans sont obligés de les vendre aux opérateurs qui les exploitent sans répit.
Vous venez de faire voter un nouveau code pétrolier et les anciens contrats seront-ils revisités ? Non ce ne sera pas le cas.
Et il faudra que le partage du gaz avec la Mauritanie soit éclairer aux sénégalais (50/50). Ce qui me taraude l’esprit c’est le pourcentage partagé avec la Mauritanie. Ce n’est pas tous les 100% que les deux pays se partagent mais c’est plutôt ce qui reste après que les exploitants aient pris leurs parts de ce gaz. Donc quel est le pourcentage partagé par le Sénégal et la Mauritanie ?
Vive la République