Cet arrêté est à l’origine de nombreux refus de demandes que des partis politiques ou des membres de la société civile avaient introduites auprès du chef de l’administration local.
La Ligue sénégalaise de défense des droits de l’homme (Lsdh), est d’avis que cet arrêté est à l’encontre du Code électoral, qui permet d’organiser des manifestations politiques sur toute l’étendue du territoire national.
L’Arrêté Ousmane Ngom, du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur qui l’a institué, est en vigueur au Sénégal depuis 2011, après la manifestation de l’opposition devant l’Assemblée nationale le 23 juin de cette même année, pour dénoncer le projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage direct, du président de la République et du Vice-président.