ETATS UNIS : Donald Trump vs le New York Times
Donald Trump vs le New York Times
Une mise en garde qui visiblement n’a pas été très efficace, écrit le site d’information Politico. Car après la rencontre entre Donald Trump et Arthur Gregg Sulzberger, le président américain, lors d’un discours dans le Missouri, a encore une fois pesté contre les médias. Sans parler du reporter de la chaîne CNN qui a été interdite de couvrir la conférence de presse avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Et d’après Politico, Donald Trump ne montre aucune volonté d’abandonner ses diatribes contre la presse qu’il a qualifiée d’ennemi du peuple samedi dernier, dans un tweet. En tout cas, comme le remarque la chaîne Fox News, plutôt proche de Donald Trump : en qualifiant le New York Times de « failing », ce qu’on peut traduire par échec, le président oublie une chose : sur le plan financier, le journal se porte plutôt bien. Son chiffre d’affaires au premier trimestre a augmenté de plus de 3 pour cent par rapport à la même période l’année dernière.
Incendies en Californie
Quelque 12 000 pompiers sont mobilisés, ils essaient de lutter contre les 17 feux qui se sont propagés en Californie. Les feux qui ont été mortels pour 8 personnes, c’est le titre du Los Angeles Times. Leonard Moty, superviseur du comté de Shasta où sévit Carr, l’incendie le plus important, a déclaré dans le journal: « J’ai habité ici toute ma vie et je n’y ai jamais vu un feu qui sème une telle destruction ». Une habitante raconte dans le San Francisco Chroniclequ’elle n’a pas attendu l’ordre d’évacuation des autorités pour demander par téléphone à sa fille de 16 ans, qui était seule à la maison, de quitter les lieux le plus rapidement possible. Quand elles sont revenues, leur maison n’était plus qu’une ruine. Tout est parti en fumée, explique Noland au reporter du San Francisco Chronicle, à l’exemption de quelques jouets et d’une Tour Eiffel miniature.
Ces incendies constituent une menace croissante, titre pour sa part le journal canadien Le Devoir. Après la Grèce et la Suède, la Californie et l’Ontario brûlent à leur tour, écrit le quotidien. Les incendies de forêt dans les pays nordiques sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique, d’après des experts interrogés par le journal. Ils estiment que le pire est à venir et parlent d’un problème international, car de plus en plus de pays seront touchés. « C’était une année extrême », explique un chercheur, par exemple au Canada « on a vu 4 % du territoire de l’Alaska et 6 % du territoire du Yukon brûler dans des zones qui ne sont habituellement pas propices à ce type d’incendies ».
Où va le Venezuela ?
C’est la question que pose le Miami Herald. Le journal de Floride évoque plusieurs scénarios. Afin d’éviter le crash économique dans un pays où l’inflation atteindra selon le FMI les 1 million de pour cent cette année, le gouvernement pourrait opter pour la dollarisation de la monnaie. Comme l’a fait le Zimbabwé en 2008. Un tel scénario pourrait permettre au président Nicolas Maduro de rester au pouvoir encore quelques années. Autre scénario, celui que le Miami Herald qualifie de voie cubaine : Nicolas Maduro tablerait dans ce cas sur l’émigration de tout opposant pour mieux gouverner, je cite, « une masse de Vénézuéliens dociles qui n’ont d’autre choix que de rester et qui dépendent des aides sociales publiques ».
Fuir le Nicaragua
Les Nicaraguayens aussi sont de plus en plus nombreux à fuir leur pays en proie à des violences depuis 3 mois. La plupart d’entre eux trouvent refuge au Costa Rica voisin. C’est à la Une du journal La Nacion. Environ 3000 Nicaraguayens arrivent toutes les semaines au Costa Rica, en empruntant une route surnommée « La trocha ». Parmi eux, Mario Osejo, 65 ans, opposant au gouvernement Ortega. « Pour ceux qui ne veulent pas tomber entre les griffes du régime, il n’y a qu’une seule option : partir », explique-t-il au journal La Nacion.
Haïti : appel à la grève pour ce lundi
Plusieurs organisations politiques, syndicales et populaires se mobilisent pour demander la démission du président Jovenel Moïse. C’est à la Une du site d’information Alterpress. Autre revendication des organisations comme le Mouvement 22 janvier ou le collectif des organisations estudiantines progressistes haïtiennes : « la libération d’une soixantaine de personnes qui ont été arrêtées après les émeutes des 6, 7 et 8 juillet dernier dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ».